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Histoires Web samedi, juillet 27
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LA LISTE DE LA MATINALE

Cette semaine, nous vous proposons sept disques et un coffret appréciés et chroniqués par les critiques de la rubrique musique du Monde, et commercialisés au mois de mai. Par ordre chronologique de sortie : les inspirations italiennes du saxophoniste Stefano Di Battista ; le nouvel album du duo rock (et couple) Bibi Club ; la rencontre d’un maître malien de la kora et d’un guitariste sud-africain ; dans une caisse en bois, toute la production phonographique officielle de Charles Aznavour ; le premier album solo de Beth Gibbons, chanteuse du groupe Portishead ; la sixième production du rappeur américain Vince Staples ; le premier album du Duo Shum, soit la pianiste Anastasia Rizikov et la violoncelliste Lisa Strauss ; et pour finir une nouvelle preuve du talent de la compositrice de jazz Jihye Lee avec son Orchestra.

« La Dolce Vita » : musiques et chansons italiennes dans la joie du jazz par Stefano Di Battista

Dans l’album Morricone Stories (Warner Music, 2021), le saxophoniste Stefano Di Battista avait présenté des musiques d’Ennio Morricone.

Le compositeur est à nouveau présent avec le thème du film La Califfa (1970) dans un disque intitulé La Dolce Vita, où figure aussi la composition de Nino Rota pour le film de 1960 de Federico Fellini. Rota et Fellini encore avec Amarcord et, pour rester dans le cinéma, une ouverture allègre, pleine de swing – qui irrigue tout l’album, tempo rapide ou lent –, La Vita e bella, de Nicola Piovani, pour le long-métrage de Roberto Benigni en 1997.

Et voici des chansons italiennes célèbres, Tu vuo fa l’americano (Renato Carosone), Via con me (Paolo Conte), Una lacrima sul viso (Bobby Solo), Volare (Domenico Modugno)…

Tout cela dans une joie du jazz, l’expressivité mélodique toujours en avant, menée par Di Battista et ses camarades d’excellence, Matteo Cutello (trompette), Fred Nardin (piano), Daniele Sorrentino (contrebasse) et André Ceccarelli (batterie). S. Si.

« La Dolce Vita ». Warner Music (sortie le 3 mai).

« Feu de garde » : les étincelles rock synthétiques de Bibi Club

Pochette de l’album « Feu de garde », de Bibi Club.

Issu de l’effervescente scène rock alternative de Montréal (Corridor, Half Moon Run, Suuns…), Bibi Club s’y distingue comme étant un duo et un couple dans la vraie vie. Soit la chanteuse Adèle Trottier-Rivard (fille de Michel Rivard, du groupe Beau Dommage) et Nicolas Basque, bassiste du trio rock débridé Plants and Animals.

Se revendiquant de Stereolab et de Suicide, leur pop synthétique minimaliste alterne chant en français et en anglais, avec un charme et une aisance qui irradiaient déjà sur leur premier album, Le Soleil et la mer. Son successeur, Feu de garde, s’offre une marge de progression un peu plus électrique.

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