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Histoires Web samedi, février 8
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« J’ai décidé de mettre entre parenthèses mes activités publiques d’ancien président, et de renoncer à toute expression médiatique », a déclaré samedi 8 février Nicolas Sarkozy sur X, vingt-quatre heures après s’être vu poser un bracelet électronique après sa condamnation dans l’affaire des écoutes.

« Je continuerai à exercer ma vie professionnelle comme j’en ai reçu le droit », a ajouté l’avocat de profession, alors que l’ex-chef de l’Etat ne peut désormais quitter son domicile qu’entre 8 heures et 20 heures – jusqu’à 21 h 30, les jours d’audience du procès dans l’affaire des soupçons de financement libyen de sa campagne de 2007, pour lequel il est prévenu devant le tribunal correctionnel de Paris jusqu’au 10 avril.

Dans l’affaire des écoutes, l’ex-chef de l’Etat a été définitivement condamné à un an d’emprisonnement ferme aménagé sous bracelet électronique, pour corruption et trafic d’influence. Un agent de surveillance électronique de l’administration pénitentiaire est venu vendredi à son domicile pour poser le bracelet à sa cheville, et paramétrer le dispositif.

Un recours devant la Cour européenne des droits de l’homme

Cette procédure avait été lancée après le rejet, le 18 décembre 2024, de son pourvoi en cassation, dernier recours possible devant les juridictions françaises.

Dans son message sur X, l’ancien président de la République (2007-2012) affirme qu’il déposera « avant la fin du mois » un recours devant la Cour européenne des droits de l’homme, « qui dira si j’ai été victime, comme je le crois, d’une injustice et en tirera toutes les conséquences ».

Celui-ci n’est toutefois pas suspensif de la peine prononcée.

Lire aussi | Libye, Bismuth, Bygmalion : où en sont les affaires concernant Nicolas Sarkozy ?

Le Monde avec AFP

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