De nouvelles contaminations ont été détectées, en mars et en avril, sur le site de production de Perrier, à Vergèze, dans le Gard. Le scandale des eaux minérales, prétendument naturelles ou de source, continue d’éclabousser Nestlé en France. Cette affaire n’est toutefois guère perceptible dans les comptes du leader mondial de l’agroalimentaire, fort de ses marques Nescafé, Nespresso, KitKat, Maggi ou Purina. Il a d’ailleurs publié, jeudi 24 avril, un chiffre d’affaires en progression de 2,3 % à 22,6 milliards de francs suisse (24 milliards d’euros) pour le premier trimestre de son exercice fiscal 2025, et de 2,8 % à taux de change et périmètre constant. Il a également confirmé à cette occasion, ses objectifs pour l’ensemble de 2025.
Il est vrai que l’activité eaux est la plus petite du géant suisse. Elle pesait 3,2 milliards de francs suisses, en 2024, soit 3,5 % de son chiffre d’affaires total. Et a encore progressé de 3,9 % au premier trimestre 2025. Quant à la marge opérationnelle de cette branche, estimée à 9,3 %, elle est très inférieure à celle du groupe dans son ensemble, qui s’est légèrement tassée en 2024 pour atteindre 17,2 %. Mais ses marques, à l’image de San Pellegrino, Vittel ou Perrier, sont emblématiques.
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