Meilleures Actions
Histoires Web mercredi, avril 2
Bulletin

Le ralentissement de l’inflation semble avoir déplacé les enjeux des négociations annuelles obligatoires (NAO), où se décident les augmentations de salaire. Depuis 2022, il s’agissait d’abord pour les salariés de tenter de maintenir leur pouvoir d’achat face à la flambée des prix, mais ces dernières semaines, c’est la question du partage de la valeur qui a donné lieu à des tensions dans plusieurs entreprises.

Une « première photographie » des hausses négociées pour 2025 a été publiée mercredi 26 mars par la Banque de France. La hausse moyenne des salaires est de 2,1 % dans les entreprises qui ont signé des accords, et de 1,8 % pour les minima des branches professionnelles, référence pour les petites entreprises. « C’est au-dessus de l’inflation, attendue, selon nos prévisions, à 1,5 % en 2025, souligne Erwan Gautier, chef du service des analyses microéconomiques à la Banque de France. Il y a toujours un décalage dans le temps entre le niveau de l’inflation et les NAO. Fin 2021, les entreprises n’avaient pas anticipé l’ampleur du choc inflationniste, elles ont essayé de le rattraper depuis. Les hausses d’aujourd’hui sont aussi le reflet des pertes de pouvoir d’achat des années passées. »

Il vous reste 82.08% de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.

Share.
© 2025 Mahalsa France. Tous droits réservés.