Ce fut presque trop facile, mais le Madison Square Garden s’en est délecté. Les New York Knicks ont balayé, vendredi 16 mai, les champions en titre, les Boston Celtics, lors du match 6 de la série, pour s’offrir une place dans le dernier carré de la NBA, une première depuis un quart de siècle.
Sans leur meilleur joueur Jayson Tatum – qui s’est rompu le tendon d’Achille droit lors du match 4 et sera absent de longs mois –, les Celtics n’ont pas existé et ont lourdement chuté sur le score de 119 à 81. Les Knicks, eux, remportent la série 4-2 et se mesureront, en finale de la conférence Est, aux Indiana Pacers qui les avaient éliminés à ce stade en 2000, pour une place dans la grande finale du championnat nord-américain de basket.
En confiance, les New-Yorkais ont été portés par un collectif bien huilé, creusant un gros écart au deuxième quart-temps (remporté 38-17), leur permettant d’atteindre la mi-temps avec déjà 27 points d’avance (64-37). Les célébrations des supporteurs des Knicks ont donc débuté très tôt au Madison Square Garden durant ce match à sens unique, et se sont poursuivies jusque tard dans la nuit autour de la salle mythique de la « grosse pomme ».
Une confrontation spectaculaire attendue contre les Pacers
Dans le sillage de leur leader Jalen Bruson (23 points), cinq autres Knicks ont signé au moins 10 points, l’homme à tout faire Josh Hart réussissant un triple-double (10 points, 11 passes, 11 rebonds). Karl-Anthony Towns (21 points, 12 rebonds) et O.G Anunoby (23 points, 10 rebonds) ont aussi brillé lors de cette rencontre où l’écart est grimpé jusqu’à 41 points en faveur des locaux.
Côté Boston, Jaylen Brown (20 points) a tenu ses standards, mais Derrick White (8 points) et Kristaps Porzingis (4 points) sont passés au travers.
Contre les Indiana Pacers, les Knicks auront l’occasion de rallier la finale NBA pour la première fois depuis 1999 et une défaite contre les San Antonio Spurs, avec l’objectif de ramener un troisième titre après 1970 et 1973.
Cette affiche a donné lieu, par le passé, à des séries particulièrement mémorables en playoffs. Pourvu que le spectacle continue.