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Sauf à être supporteur d’Oklahoma, c’est le scénario idéal. Toute la saison NBA (National Basket Association), le championnat nord-américain de basket, se jouera sur un septième et dernier match de finale qui désignera le champion 2025. Menés trois manches à deux, les Indiana Pacers se sont offert le droit de disputer cet ultime acte en battant à domicile, jeudi 18 juin, l’Oklahoma City Thunder (OKC), dans les grandes largeurs (108-91).

Dimanche, au terme du 1 314e match de la saison (1 230 de saison régulière et 84 de playoffs), l’une des deux équipes sera sacrée pour la première fois – historiquement, la franchise du Thunder a été titrée en 1979 mais elle évoluait à Seattle sous l’étiquette des SuperSonics avant d’être délocalisée en 2008.

L’affaire était pourtant mal engagée, jeudi, pour les joueurs d’Indiana qui ont manqué leurs huit premiers tirs et se sont retrouvés menés 10 à 2. L’arène, en effervescence quelques minutes auparavant, était alors en apnée.

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« Ça va être fun »

Mais, au bord du gouffre, les Pacers ont repris leurs esprits avant de s’envoler lors du deuxième quart-temps (64-42 à la pause), puis d’accroître encore leur avance à 30 points, à la fin de la troisième période (90-60).

« On ne voulait pas qu’ils célèbrent un titre sur nos terres. On était dos au mur, on a répondu », a réagi, en fin de match, Tyrese Haliburton au micro du diffuseur ABC. Malgré une élongation au mollet droit, le joueur des Pacers a inscrit 14 points en seulement 23 minutes de jeu, et a pu se préserver en fin de rencontre dans l’optique du match qui décidera du champion. Il avait reconnu, mercredi, qu’il n’essaierait probablement pas de jouer avec une telle blessure en saison régulière.

« J’ai quelques jours de plus pour prendre soin de mon mollet et être prêt, a-t-il ajouté, jeudi soir. Il reste un match, les jeux sont faits, ça va être “fun”. »

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Les Pacers, qui avaient plutôt pris l’habitude de gagner leurs matches à l’arraché, ont offert une démonstration à leur public pour leur dernière rencontre de la saison à domicile. Ils ont déroulé un basket collectif avec six joueurs à 10 points ou plus, dont les facteurs X de cette finale pour Indiana, Obi Toppin (20 points) et T. J. McConnell (12 points, 9 rebonds, 6 passes, 4 interceptions), sortis du banc. Chez les titulaires, Andrew Nembhard a empilé 17 points et Pascal Siakam a, lui, marqué 16 points et pris 13 rebonds.

Cleveland dernier vainqueur d’une finale en sept matchs, en 2016

En face, le Thunder s’est montré maladroit comme jamais, et n’a pas su mettre en place sa défense habituellement oppressante. « Ça a été dur ce soir. Indiana a été très bon. Ça va être un privilège de jouer un match 7. On a beaucoup travaillé pendant toute la saison pour jouer ce genre de match à la maison. On va resserrer les rangs, repartir de zéro, et se préparer pour dimanche », a commenté le coach d’Oklahoma City, Mark Daigneault, en conférence de presse.

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La star Shai Gilgeous-Alexander – élu meilleur joueur de la saison régulière – n’a pas totalement sombré (21 points), mais il n’a à aucun moment réussi à transcender le Thunder qui, sans illusion, a fait tourner le banc dès le début du quatrième quart-temps pour garder ses forces vives en prévision du match décisif de dimanche, à domicile.

Bonne nouvelle pour le Thunder : les équipes à domicile affichent un bilan de 15 victoires et 4 défaites dans un match sept pour le titre. Mauvaise nouvelle : la dernière finale disputée dans ce scénario a vu, en 2016, la victoire de l’équipe visiteuse, les Cleveland Cavaliers de LeBron James sur le parquet des Golden State Warriors de Stephen Curry.

Et l’une des trois autres défaites à domicile remonte à 1978, aux dépens des Sonics, la franchise qui allait déménager à Oklahoma City trois décennies plus tard.

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Le Monde avec AP et AFP

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