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L’ancienne ministre Catherine Trautmann, qui fut maire (Parti socialiste – PS) de Strasbourg de 1989 à 1997, puis de 2000 à 2001, a annoncé, vendredi 10 octobre, sa candidature aux élections municipales de mars prochain. « Par respect pour les Strasbourgeoises et pour les Strasbourgeois et par amour pour ma ville, je m’engage aujourd’hui à être candidate aux élections municipales », a annoncé Mme Trautmann lors d’une conférence de presse tenue devant la gare de Strasbourg.

L’actuelle conseillère municipale assure avoir été « encouragée, sollicitée, voire parfois sommée » par les Strasbourgeois « de prendre [ses] responsabilités ».

Mme Trautmann aura pour concurrents la maire actuelle, Jeanne Barseghian (Les Ecologistes), le centriste Pierre Jakubowicz, qui a reçu l’investiture du parti d’Edouard Philippe, Horizons, ainsi que Jean-Philippe Vetter (Les Républicains – LR).

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Elle a été ministre de la culture du gouvernement Jospin de 1997 à 2000 et maire de Strasbourg de 1989 à 2001, avec une interruption de trois ans durant ses fonctions au gouvernement. Elle a également été députée européenne (1989-1997 et 2004-2014). En 2020, Mme Trautmann, qui avait déjà conduit une liste aux élections municipales, était arrivée en troisième position au second tour, obtenant 23,33 % des voix.

Selon elle, Strasbourg a aujourd’hui « perdu sa place », et ce « déclassement » a pour cause le « mandat actuel qui a désuni, déconstruit, déstabilisé et rabaissé ».

Refus de toute alliance

Mme Trautmann n’a pas détaillé la composition de son équipe, mais a assuré que celle-ci sera « ouverte » et « alliera l’expérience et la compétence de celles et ceux qui ont déjà fait leur preuve à l’énergie, à la créativité et au regard neuf de nouvelles générations ». Agée de 74 ans, elle a reconnu être « dans les prolongations, comme on dit en foot », mais a précisé avoir « vérifié l’état de la machine » et sa capacité à « tenir la course ». Faisant valoir son « expérience » et sa « capacité d’écoute », elle a avancé que, si elle était élue, il s’agirait d’« un mandat de réparation », pour « retrouver des marges de manœuvre financières » et « apaiser la ville ».

Mme Trautmann a balayé la question d’éventuelles alliances avec Les Ecologistes, les centristes, voire la droite, affirmant que « la seule alliance est celle avec les Strasbourgeois ».

Interrogée par l’Agence France-Presse sur la possibilité d’une union, Mme Barseghian a estimé que Mme Trautmann était « dans une opposition extrêmement virulente et pendant tout le mandat s’[était] beaucoup rapprochée de la droite ». Selon la maire : « C’est aux socialistes de savoir quelle ligne ils souhaitent porter, s’ils souhaitent porter une ligne qui permet d’envisager une union ou s’ils restent sur une ligne qui est une ligne d’opposition. »

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Le Monde avec AFP

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