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A l’ombre d’un climat national imprévisible et des menaces de dissolution, une échéance politique plus conventionnelle se rapproche : dans cinq mois, les 15 et 22 mars, les électeurs devraient être appelés aux urnes pour élire leurs conseils municipaux. A Paris, comme à Marseille et à Lyon, ces élections prendront un tour inédit car elles s’organiseront selon la réforme du mode de scrutin promulguée le 11 août 2025.

Dans les trois plus grandes villes de France, les électeurs voteront désormais deux fois le même jour, au premier et au second tour : une fois pour choisir le conseil de leur secteur (ou arrondissement) et une fois pour élire le conseil municipal (ou Conseil de Paris). Au-delà de l’épineuse question de la composition des listes, la loi reste muette sur l’organisation concrète de ces élections nouvelle mouture.

Lire l’analyse | Article réservé à nos abonnés Réforme « Paris-Lyon-Marseille » : ce que contient le texte adopté par le Parlement et ce qu’il peut changer pour les municipales

Qui dit deux élections dit deux urnes, donc deux bureaux de vote, deux présidents, quatre assesseurs, etc. A Paris, cela imposera de passer de 902 bureaux de vote à 1 804. Pour ceux à qui revient la charge de gérer la logistique, l’affaire tourne parfois au casse-tête. Dans le 17e arrondissement, le maire Geoffroy Boulard (Les Républicains, LR) a dû quasiment doubler les 69 lieux de vote habituels car ils n’étaient pas assez grands pour accueillir un deuxième bureau. « Nous avons dû chercher tous les endroits possibles, des partenaires universitaires ou même des lieux privés. Mais le vrai sujet va être l’organisation humaine », redoute-t-il, critiquant à l’avance « les partis qui se présentent mais ne fournissent pas d’assesseurs ».

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