Depuis plus d’un siècle, la mairie de Clermont-Ferrand résiste à la droite. « L’enjeu est simple, expose Julien Bony, chef de file Les Républicains (LR) de l’opposition municipale, mettre fin au règne sans partage d’une forme de gauche plurielle dont les composantes ont plus de désaccords entre elles que nous pouvons en avoir avec le centre. » L’union de la droite et du centre est-elle indispensable pour les élections municipales de 2026 ? « Oui », répond le conseiller municipal, déjà engagé dans des discussions avec Renaissance pour prendre la capitale auvergnate au maire socialiste, Olivier Bianchi.
L’élection du ministre de l’intérieur, Bruno Retailleau, à la présidence de LR, le 18 mai, peut-elle faciliter les choses ? « Il y a une opportunité : nous sommes dans la même coalition gouvernementale », avance le représentant local de Renaissance, Alexis Blondeau. Ce dernier est rassuré par le résultat du scrutin interne de LR. « Laurent Wauquiez pensait qu’il valait mieux agir à l’extérieur. Bruno Retailleau était sur l’idée qu’il fallait participer à la coalition. Le vote a montré une adhésion à cette position. Ça nous rassure », ajoute-t-il. Comme lui, d’autres candidats macronistes pensent que cela favorisera leurs discussions locales avec les Républicains.
Il vous reste 81.31% de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.