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Le sénateur de Paris Francis Szpiner (Les Républicains, LR), a annoncé, mercredi 12 mars, vouloir être le candidat de la droite pour les élections municipales de 2026 dans la capitale − une investiture déjà briguée par Rachida Dati. « Je demanderai, en effet, aux Républicains et aux centristes d’être leur candidat à la Mairie de Paris. Il appartiendra à la commission nationale d’investiture de se prononcer », a déclaré Francis Szpiner dans un entretien au Parisien publié mercredi soir.

Avocat et ancien maire du 16e arrondissement, Francis Szpiner (LR), 70 ans, dirige l’un des trois groupes de droite au Conseil de Paris, Demain Paris (16 élus, LR et centristes), qu’il a créé il y a un an pour marquer son désaccord avec le rapprochement imposé par Rachida Dati avec la majorité présidentielle lors de son entrée au gouvernement.

La ministre de la culture et maire du 7e arrondissement, « c’est aujourd’hui la candidate du macronisme, elle n’est plus membre des Républicains », commente le sénateur LR. « Je ne peux pas lui laisser le monopole de l’opposition, car les faits démontrent qu’elle n’arrive pas à rassembler », ajoute-t-il. Mais, en janvier, la patronne de la fédération LR de Paris, la sénatrice Agnès Evren, avait appelé « toute la droite parisienne » à se rassembler derrière Rachida Dati. Cette dernière codirige le groupe Changer Paris, deuxième groupe d’opposition à Anne Hidalgo avec 19 élus.

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La gauche en ordre dispersé

L’appel d’Agnès Evren n’engageait pas l’ensemble du groupe Union Capitale, première force d’opposition au Conseil de Paris (22 élus), dont elle partage la présidence avec le LR Geoffroy Boulard et l’ex-député Horizons Pierre-Yves Bournazel. Ce dernier, proche d’Edouard Philippe, dit qu’il sera candidat en 2026.

La gauche est partie en ordre dispersée pour succéder à Anne Hidalgo à l’Hôtel de ville. Les socialistes se livrent un duel fratricide entre le sénateur Rémi Féraud, dauphin adoubé par la maire sortante pour reprendre le flambeau, et le député Emmanuel Grégoire, son ancien premier adjoint, avec lequel elle a rompu les liens.

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La maire PS sortante de Paris a d’ailleurs annoncé mercredi 12 mars qu’elle ne soutiendrait pas Emmanuel Grégoire s’il remportait la primaire des socialistes face à Rémi Féraud, son successeur désigné. « Je ne pourrai pas soutenir quelqu’un qui, ces deux dernières années, a passé son temps à me tirer le tapis sous le pied, parce que ça nous fera perdre », a déclaré jeudi sur Public Sénat l’édile socialiste, qui a renoncé à briguer un troisième mandat.

Leur primaire devrait se tenir le 30 juin, dans la foulée du congrès national du PS. Les Ecologistes doivent, quant à eux, investir leur candidat à partir de vendredi, en départageant quatre candidats, un mois avant le congrès national.

Le Monde avec AFP

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