David Rachline n’a pas été effacé des photos de famille. Le visage du maire de Fréjus (Var) apparaît toujours en bonne place dans les organigrammes du Rassemblement national (RN). Rien que de très normal pour un vice-président de parti et membre du très fermé bureau exécutif, son principal organe décisionnaire. Mais là s’arrêtent désormais les relations entre le mouvement d’extrême droite et son ex-fils prodige, élu maire en 2014, à 26 ans, plus jeune sénateur de France cette année-là, et réélu maire dès le premier tour, en 2020.
« Il demeure pour autant adhérent du RN à l’heure actuelle », a tenu à rappeler, lundi 1er décembre, Julien Sanchez, directeur de campagne lepéniste pour les municipales de mars 2026. L’eurodéputé a surtout confirmé que, sauf improbable retournement de situation, M. Rachline ne serait pas investi par le RN à Fréjus.
« Il n’a pas sollicité le logo du parti sur ses documents [de campagne] », et donc son investiture, s’est borné à expliquer M. Sanchez. Sollicité à plusieurs reprises, M. Rachline n’a pas répondu au Monde. Ainsi, le RN et le maire de Fréjus ont réglé l’embarrassante situation de l’ancien protégé de Marine Le Pen, devenu mentor de Jordan Bardella, avant d’être subitement infréquentable après la publication d’un livre-enquête sur sa gestion de la cité varoise.
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