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« Je ne serai pas candidate à la mairie de Toulouse car je pense être plus utile dans mes fonctions actuelles à la tête de la région Occitanie et des régions de France. » Mardi 11 février, dans un entretien fleuve accordé au quotidien La Dépêche du Midi, Carole Delga (Parti socialiste, PS), présidente de la région Occitanie, a mis fin aux rumeurs voulant l’envoyer au Capitole en 2026. Après quelques semaines de réflexion et malgré le fait d’avoir été, selon elle, « sollicitée par de nombreux acteurs économiques et politiques, ou par des habitants », Mme Delga ne portera donc pas les couleurs de la gauche non mélenchoniste pour ravir la mairie à Jean-Luc Moudenc. Elu depuis 2014, le maire (divers droite) brigue, quant à lui, un troisième mandat.

Lire aussi l’entretien | Article réservé à nos abonnés Carole Delga, présidente socialiste de la région Occitanie : « Si l’union de la gauche n’est pas sincère, ce n’est qu’un marchandage, une tromperie »

« Aucune citadelle n’est imprenable si l’on présente un bon projet, porté par une équipe crédible et un ou une candidate capable de fédérer », a ajouté la native de Martres-Tolosane (Haute-Garonne) lors d’un point presse, mercredi 12 février, pour dire aux militants que l’élection n’est pas forcément perdue mais que la tâche sera ardue. Il est vrai que, dans cette ville qui vote largement à gauche lors des scrutins nationaux, la droite règne à la mairie. A une exception près : entre 2008 et 2014, le socialiste Pierre Cohen, à la tête d’une liste d’union de la gauche, était parvenu à briser la mainmise de la dynastie Baudis, père et fils, puis de Jean-Luc Moudenc. Les tendances de gauche parviendront-elles à se réunir en 2026 ? Le débat reste ouvert.

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