La voie semble dégagée pour un troisième mandat. Mercredi 15 octobre, Johanna Rolland, maire (Parti socialiste, PS) de Nantes et présidente de Nantes Métropole, a scellé une liste d’union avec les Ecologistes dès le premier tour des élections municipales de mars 2026 – en 2020, les deux listes avaient fusionné entre les deux tours.
Mardi, le vote des militants écologistes locaux a viré au plébiscite : 81,2 % des personnes interrogées ont validé la stratégie d’union. L’entente n’est pas une surprise tant Mme Rolland a cajolé les membres de sa majorité au cours des derniers mois. L’édile, qui affichait jusqu’alors une extrême prudence sur le réaménagement de l’aéroport de Nantes-Atlantique, a posé pour la première fois la question de la « régulation du trafic » au nom de la santé des riverains, adoptant une position voisine de ses alliés écologistes. La numéro deux du PS a également donné satisfecit à ses partenaires en condamnant le projet de construction d’un centre de rétention administrative à Nantes, porté par l’Etat.
Le vote des Ecologistes est « un choix très fort », salue la maire de Nantes. Qui annonce, aux côtés de Marie Vitoux, adjointe et cheffe de file écologiste, l’élargissement de la gratuité des transports en commun pour les plus démunis par le biais de l’extension de la tarification solidaire : « Aujourd’hui, 30 000 personnes bénéficient de cette mesure de gratuité. Demain, ce seront 15 000 usagers supplémentaires. » La mesure est chiffrée à 700 000 euros par an.
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