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Ils sont une petite centaine, ce mercredi, réunis dans une salle des anciens locaux de l’université Sorbonne-Nouvelle (Censier, Paris 5e). Ce lieu a été choisi pour une première assemblée générale où doivent être discutées les actions à mener le 10 septembre dans le sud de Paris, pour protester contre l’austérité, François Bayrou et Emmanuel Macron.

Le constat s’impose parmi les participants : il n’y a pas foule. On retrouve essentiellement des étudiants et des personnes syndiquées qui ont entendu parler du rendez-vous sur les messageries Telegram ou Signal. « On n’est pas tant que ça sur les boucles Telegram, et ça ne suffira pas pour des blocages d’ampleur », avertit d’emblée un participant. Une crainte qui recoupe nos observations en ligne : sur les réseaux sociaux, le cercle des mobilisés du 10 septembre ne s’est pas beaucoup étendu depuis la formation des premiers groupes après les appels de la mi-juillet, et il continue d’être soumis à divers tiraillements.

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Sur Telegram et Signal, où se retrouvent surtout, depuis la mi-août, des sympathisants de la gauche radicale, l’organisation des journées d’action est pourtant notable et très structurée. Des dizaines de boucles, consacrées à des villes, départements ou régions, crépitent toujours, en cette rentrée, de messages dans le but de « tout bloquer ». Divers topics (« sujets ») déroulent des appels à action (« Ordre du jour AG », « RDV tracts », « Collages affiches »…) ainsi que des discussions générales, des engueulades parfois, au sujet des revendications et des méthodes de mobilisation.

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