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Il était attendu, espéré. Le pape n’était finalement, à la grande déception de nombreux fidèles français et de quelques politiques, pas allé à la grande cérémonie de réouverture de Notre-Dame de Paris, le 7 décembre 2024. L’événement, auquel il avait été explicitement invité par Emmanuel Macron, avait pourtant été pensé comme un grand moment de communion entre politiques, ecclésiastiques, croyants et non croyants, tous simplement français, désireux de célébrer le patrimoine d’une nation qui se faisait autrefois surnommer « fille aînée de l’Eglise ».
Le pape François était pourtant venu en France une semaine plus tard. En Corse cette fois, pour un déplacement dont personne au Vatican ne s’est révélé capable d’expliquer la raison. Ce choix du souverain pontife d’éviter le continent au cœur de l’actualité pour se rendre sur une île de Beauté plus calme illustre parfaitement la drôle de relation qu’il a entretenue avec la France dès le début de son pontificat. Une distance teintée de méfiance à l’égard d’un pays parfois perçu comme arrogant au Saint-Siège, et dont il ne comprenait pas tous les ressorts. Mais aussi un attachement pour des personnalités, des lieux ou des figures du catholicisme.
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