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Interrogé après la victoire de l’équipe de France face à la Hongrie, mardi 21 janvier, sur la suite du parcours des Bleus dans le Mondial de handball, Nedim Remili se projetait sur la rencontre à venir… contre la Macédoine du Nord. Elu homme du match, jeudi 23 janvier, dans l’Arena de Varazdin, en Croatie, le joueur est tout pardonné d’avoir interverti l’ordre des rencontres. Ce sont les Pays-Bas qui occupaient, ce soir-là, l’affiche avec les Français. Et les hommes du sélectionneur Guillaume Gille ont remporté (35-28) leur cinquième match d’affilée depuis le début du tournoi, s’assurant ainsi de disputer les quarts de finale, le 28 janvier à Zagreb.

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Nedim Remili – très impliqué dans la rencontre, avec autorité et parfois un peu d’excès, au point d’écoper à deux reprises d’une suspension de deux minutes – et ses coéquipiers peuvent donc aborder sereinement leur dernier rendez-vous du tour principal… contre la Macédoine du Nord, samedi. Le sans-faute des sextuples champions du monde leur permet de s’assurer, avant même cet ultime duel, de la première place de leur groupe, et par conséquent d’affronter en quarts une nation arrivée deuxième du sien.

Jeudi, l’équipe de Guillaume Gille avait face à elle une sélection néerlandaise mobile dans les phases offensives, mais souvent poreuse en défense. Cela a fait le bonheur des buteurs de l’équipe de France, à commencer par Dika Mem, très efficace dans les tirs de loin. Pilier des Bleus version 2025, au même titre que Nedim Remili ou que le capitaine, Ludovic Fabregas, l’arrière droit de Barcelone semble avoir retrouvé toutes ses qualités après s’être blessé à l’épaule à la fin de 2024.

« Quand j’ai eu la possibilité de me faire opérer et d’être présent au Mondial, je ne pouvais laisser passer ça », glissait-il au début de janvier, pendant le tournoi de France, dernière étape de la préparation des Bleus, à Strasbourg. Avant d’ajouter : « Soyons clairs, se faire sortir des Jeux olympiques en quarts de finale, et la manière dont ça s’est passé, me donne encore plus envie d’être prêt. »

Konan, élément central de la muraille défensive

Dans l’effectif rajeuni de l’équipe de France, un autre joueur fait montre d’une motivation à toute épreuve depuis le début de la compétition, Karl Konan. Elément central de la muraille défensive bleue, le pivot de Montpellier est toujours en mouvement, à la recherche perpétuelle du meilleur placement.

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Il s’est encore illustré jeudi, en soulevant l’un des Néerlandais les plus en vue de la rencontre, Luc Steins. Le capitaine des Pays-Bas (1,72 m), s’est retrouvé les pieds dans le vide pendant quelques instants, pris dans la tenaille du golgoth d’1,96 m ! « Karl a beaucoup progressé ces dernières années et a pris plus de responsabilités dans le groupe, dit de lui Ludovic Fabregas. il a une énorme agressivité et il a été très investi dans la préparation des matchs. »

Le jeu des Français n’a pourtant pas de secret pour Luc Steins, qui évolue depuis neuf saisons dans le championnat hexagonal. Recruté par le Paris Saint-Germain en 2020, il a été élu trois années de suite (2021, 2022, 2023) meilleur joueur de la Starligue. Sa vivacité et son adresse n’ont cependant pas suffi à faire la différence sur le parquet de Varazdin.

« Un avertissement sans frais »

Melvyn Richardson a lui aussi rendu une copie très satisfaisante avec un bilan de sept buts sur sept tirs. Cet autre Barcelonais des Bleus s’est en revanche révélé moins précis dans ses passes. Plus globalement, les vainqueurs du dernier Euro ont manqué de précision dans le dernier quart d’heure de la partie, en perdant plusieurs ballons et en shootant en dehors de la cage néerlandaise.

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Dans le dernier temps mort demandé par Guillaume Gille, l’entraîneur a exhorté ses joueurs à « reprendre un peu de structure », autrement dit retrouver la discipline et la concentration dans le jeu, alors que la qualification semblait acquise. « On a perdu un peu le fil alors qu’on dominait cet adversaire, a analysé de manière plus explicite le technicien au coup de sifflet final. C’est un avertissement sans frais. On a encore beaucoup de travail en perspective, mais aussi la satisfaction d’être au bon endroit. »

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Ses troupes n’ambitionnent rien de moins que d’aller chercher un septième titre mondial. La route est toutefois encore longue jusqu’à la finale, le 2 février à Oslo, en Norvège.

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