Meilleures Actions
Histoires Web lundi, mars 3
Bulletin

L’épidémiologiste américaine Miranda Fidler-Benaoudia, spécialiste de l’épidémiologie des cancers chez les jeunes adultes, travaille au sein du département d’épidémiologie du cancer et de recherche sur la prévention à Calgary (Alberta), au Canada. Elle est l’autrice de plusieurs publications récentes dans ce domaine, en particulier sur les tumeurs du sein et la survie des cancers chez les jeunes adultes.

Depuis quand travaillez-vous sur les cancers des jeunes adultes, de moins de 40 ans ?

Je mène des recherches sur ce sujet depuis 2012. Au début, je décrivais les besoins des survivants du cancer, mais, lorsque j’ai rejoint le Centre international de recherche sur le cancer [CIRC] à Lyon, en 2015, j’ai compris qu’il y avait des lacunes dans la compréhension des raisons de l’augmentation des cas de cancers chez les jeunes adultes dans le monde, et dans celle des différences d’incidence selon la région ou le niveau de développement économique des pays. Cela a conduit à la toute première publication décrivant le fardeau du cancer chez les adultes de 20 à 39 ans, publiée en 2017 dans The Lancet Oncology, travail que nous venons de mettre à jour. Cette première étude a conduit à d’autres recherches décrivant l’évolution de l’incidence du cancer dans cette population à l’échelle mondiale et dans certains pays, afin de comprendre cette hausse. Beaucoup de personnes négligent cette catégorie parce que les chiffres sont nettement plus bas que ceux dans les populations plus âgées, mais j’essaie toujours de souligner l’énorme impact sociétal de la maladie chez les jeunes adultes.

Il vous reste 74.91% de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.

Share.
© 2025 Mahalsa France. Tous droits réservés.