« Minecraft, le film », un nouveau monde vidéoludique prisonnier des codes de l’ancien

L’AVIS DU « MONDE » – POURQUOI PAS

Après Super Mario Bros, le film, Resident Evil, Tomb Raider ou Sonic et en attendant The Legend of Zelda, prévu pour 2027, Minecraft, le jeu vidéo le plus vendu de tous les temps, arrive enfin sur grand écran. C’est peu dire que cette adaptation est attendue par la grosse centaine de millions de joueurs qui arpentent assidûment, en mode survie ou création, cet univers fantasmagorique.

En développement depuis 2014, le projet a changé à plusieurs reprises de réalisateur et de scénaristes. Jusqu’à échoir en 2022 entre les mains de Jared Hess, qui s’est fait connaître avec quelques comédies déjantées (Napoleon Dynamite, en 2004, Super Nacho, en 2006…).

Si l’univers visuel de Minecraft est clairement identifié avec son esthétique faite de blocs cubiques et ses étranges créatures, le jeu ne s’appuie pas sur un héros unique mais sur quelques avatars d’importance équivalente. Pour le film, les six scénaristes ont gardé le tout premier, Steve (Jack Black), devenu ici un humain qui s’est réfugié dans le monde de la mine il y a des années de cela. Par une suite de péripéties, deux adultes − Garrett Garrison (Jason Momoa) et Dawn (Danielle Brooks) − et deux frères et sœurs de la génération suivante − Henry (Sebastian Eugene Hansen) et Natalie (Emma Myers) − pénètrent à leur tour dans le jeu vidéo muni de l’orbe, un cube lumineux qui pourrait menacer l’équilibre de ce domaine imaginaire. Aidés de Steve, ils vont alors devoir suivre toute une série de quêtes pour réunir les objets nécessaires à leur retour dans le monde réel.

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