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Le Cyberster offre une nouvelle facette de l’automobile chinoise. MG, premier constructeur venu planter sur le marché européen de la voiture électrique son drapeau – britannique, puisque la marque rachetée il y a vingt et un an par le groupe SAIC Motor (Shanghai Automotive Industry Corporation) fut fondée en 1924 à Oxford sous le nom de Morris Garages – est aussi le premier à lancer un cabriolet à batterie.
Une voiture plaisir de haut de gamme loin d’être donnée (à partir de 67 990 euros), mais qui constitue une authentique curiosité dans un paysage automobile obnubilé par les SUV, où les coupés et plus encore les décapotables ont pratiquement déserté les catalogues.
Le Cyberster soigne son arrivée en multipliant les détails spectaculaires. Sa ligne est élancée avec un capot interminable, les proportions sont généreuses (4,53 mètres en longueur, 1,91 mètre en largeur) et, clou du spectacle, les portières à commande électrique s’ouvrent en élytre. Bien que fort peu versé dans la nostalgie du design rétro, cet exercice de style fabriqué en Chine cherche à établir un lien entre la gamme MG, devenue généraliste, et son glorieux passé de spécialiste des coupés et cabriolets à destination de la jeunesse dorée des « trente glorieuses ». Pour illustrer le propos, les clignotants arrière se déploient en formant une flèche, vague clin d’œil à l’Union Jack que la marque chinoise utilise comme pavillon de complaisance, persifleront les méchantes langues.
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