« La spirale du déclassement sanitaire de notre pays est enclenchée. » Le constat formulé par Thierry Hulot, président du LEEM, l’organisation professionnelle représentant les laboratoires pharmaceutiques, ce mardi 23 septembre, n’est pas nouveau. Il est même constant ces dernières années chez les industriels, qui mettent en garde, à chaque veillée d’armes sur les orientations budgétaires annuelles du financement de la Sécurité sociale, contre le déclin du secteur. Le LEEM appelle ainsi le gouvernement à la mise en place d’Etats généraux du médicament afin de remettre à plat la politique nationale en la matière.
Cette année encore, la crainte d’un tour de vis à venir sur les dépenses de médicaments fait grogner les laboratoires, qui fustigent l’absence de « vision politique » et des « décisions à court terme peu efficaces » du gouvernement. Dans leur ligne de mire : la révision de la clause de sauvegarde, une contribution spécifique au secteur pharmaceutique qui permet à l’Etat de contrôler les dépenses de médicaments, et dont le montant a fortement grimpé ces dernières années.
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