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Trois personnes, dont deux enfants, ont été retrouvées mortes, lundi 29 septembre, à Mayotte après le chavirage de leur embarcation transportant des migrants, a appris l’Agence France-Presse (AFP) auprès de la gendarmerie.

Les forces de l’ordre ont été alertées vers 9 heures locales (8 heures à Paris) du chavirage d’un kwassa-kwassa, un bateau utilisé par les candidats à l’émigration vers l’archipel français de l’océan Indien. Les corps de deux enfants et d’une femme ont ensuite été repêchés dans l’après-midi par la brigade nautique de Pamandzi, d’après la même source.

Selon la chaîne Mayotte la 1ère, les recherches se poursuivaient pour retrouver d’éventuels disparus. Deux autres kwassa-kwassa ont été interceptés, lundi, avant leur débarquement, ajoute la chaîne.

Lire aussi le reportage (2019) : Article réservé à nos abonnés A bord de la « Makini », intercepteur de kwassa-kwassa à Mayotte

Des traversées régulières

Située à seulement 70 km de l’île comorienne d’Anjouan, Mayotte est régulièrement visée par ces traversées. En 2024, 493 kwassa-kwassa, transportant 6 764 personnes avaient été interceptés, soit 61 % des embarcations détectées, selon la préfecture. Dans le 101e département français, 48 % de la population est de nationalité étrangère et 95 % de ces étrangers sont Comoriens, selon l’Insee.

Cette route migratoire est réputée pour être particulièrement meurtrière. En novembre 2024, au moins 25 personnes avaient péri dans le naufrage de leur embarcation au large des Comores, un drame attribué par des survivants et l’Organisation internationale pour les migrations à des passeurs ayant volontairement coulé le bateau.

Lire aussi | Article réservé à nos abonnés A Mayotte, la police aux frontières accusée de provoquer des naufrages de bateaux et la mort de migrants venus des Comores

Le Monde avec AFP

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