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Mobilisation générale. Face au drame que traverse Mayotte, de nombreuses collectivités locales ont annoncé débloquer des fonds pour venir en aide aux habitants de l’archipel dévasté par le passage du cyclone Chido, le samedi 14 décembre.
Les élus de La Réunion, île située à 1 400 kilomètres de Mayotte, ont promis une aide d’un million d’euros. « Un peuple frère, témoigne Huguette Bello, présidente (divers gauche) du conseil régional. On est solidaire, et on est inquiet car il peut y avoir le choléra, la peste et d’autres maladies. J’ai peur que cela devienne une bombe sanitaire. Et il ne faut pas croire que cela toucherait seulement le Sud… » La moitié du don est destinée à la plateforme d’intervention régionale de l’océan Indien de la Croix-Rouge. Cela devrait permettre d’aider 2 000 familles, soit environ 10 000 personnes sinistrées, précise le conseil régional. L’autre moitié sera consacrée à « d’autres actions d’urgence et de post-urgence », notamment liées à la reconstruction de l’île.
Des régions métropolitaines se mobilisent également. L’Ile-de-France, présidée par Valérie Pécresse (Les Républicains, LR), versera 500 000 euros à la Croix-Rouge. L’aide des conseillers régionaux franciliens, qui ont observé une minute de silence et mis les drapeaux en berne, « permettra d’acheminer non seulement des moyens humains et matériels, mais aussi de déployer un hôpital modulaire et des stations de potabilisation d’eau », explique le conseil régional. La dévastation que le cyclone a laissée derrière lui et la perspective de très lourdes pertes humaines a également incité la Métropole du Grand Paris à voter une aide d’urgence de 500 000 euros le 16 décembre.
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