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La cheffe des députés La France insoumise (LFI), Mathilde Panot, a annoncé le classement sans suite de la procédure pour « apologie du terrorisme », jeudi 30 janvier, qui avait été engagée contre elle après le communiqué de son groupe parlementaire relatif aux attaques du Hamas en Israël, le 7 octobre 2023.

« Il est temps que cesse l’instrumentalisation de la justice et de la police contre les défenseurs de la cause palestinienne », a ajouté la députée du Val-de-Marne dans un communiqué publié sur son compte X, en saluant une « victoire immense contre l’autoritarisme du président Macron ».

En avril 2024, Mathilde Panot avait annoncé être convoquée par la police dans le cadre d’une enquête pour « apologie du terrorisme ». Le 7 octobre 2023, le groupe LFI avait publié un texte qui avait suscité la polémique car il mettait notamment en parallèle l’attaque du Hamas, décrite comme « une offensive armée de forces palestiniennes », et « l’intensification de la politique d’occupation israélienne » dans les territoires palestiniens.

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La cause palestinienne comme axe de campagne des européennes

La nouvelle de la convocation de Mme Panot était tombée en pleine campagne pour les élections européennes. Les « insoumis », qui qualifient de « génocide » la situation à Gaza et qui avaient fait de la défense de la cause palestinienne le grand axe de leur campagne, n’ont eu de cesse de dénoncer une instrumentalisation de la justice pour faire taire les voix propalestiniennes.

L’eurodéputée « insoumise » Rima Hassan, alors simplement candidate sur la liste LFI pour les européennes, avait été également convoquée par la police dans le cadre d’une enquête pour « apologie du terrorisme ».

Elle avait expliqué que sa convocation était consécutive à un entretien accordé en novembre 2023 au média Le Crayon. Dans un extrait, maintenant supprimé, on voyait la juriste dire qu’il est « vrai » que le Hamas mène une action légitime. L’intéressée, critique farouche du pouvoir israélien, avait dénoncé un « extrait coupé » et trompeur de sa réponse et précisé que les enquêteurs avaient pu visualiser l’intégralité de l’entretien.

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Le Monde avec AFP

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