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Histoires Web mercredi, septembre 17
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L’AVIS DU « MONDE » – À VOIR

Un rayon de soleil qui perce les nuages et dissipe les brumes des côtes du Dorset, où se situe l’intrigue, qui offre un peu d’optimisme par gros temps. C’est ce qu’inspire Mary Anning, long-métrage d’animation du réalisateur suisse Marcel Barelli. A l’instar de Billy Elliot (2000), de Stephen Daldry, que le cinéaste cite dans ses références, ce film centré sur la jeunesse de la célèbre paléontologue anglaise (1799-1847) communique l’énergie débordante des héros qui ne se découragent jamais et que l’engouement pousse à fracasser les barrières.

Lyme Regis, début du XIXe siècle. Mary vit dans une famille modeste qui passe, dans ce village côtier, pour originale car le père, Richard Anning, complète ses revenus d’ébéniste en chassant et en revendant aux touristes des fossiles, dont la plage alentour regorge. L’enfant se passionne, elle aussi, pour ces organismes plurimillénaires devenus minéraux et n’hésite pas à aller crotter ses jupons, marteau à la main, pour mettre au jour ses propres spécimens, toujours flanquée de son chien Tray.

Le révérend de la ville, régent de l’école et garant des bonnes mœurs, pâle comme Nosferatu ou la silhouette du Cri de Munch, voit d’un mauvais œil ce genre de pratique, surtout chez une jeune fille qui doit œuvrer à devenir une bonne épouse. Il faut dire que ces preuves préhistoriques étalées juste sous son nez mettent à mal le récit biblique de la Genèse. La désapprobation publique ne décourage pas Mary Anning, dont les efforts vont redoubler lorsque son père meurt brutalement en laissant derrière lui le mystère d’un fossile à découvrir.

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