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« Nous sommes des parlementaires et la loi nous oblige, quand on a connaissance de faits potentiellement délictueux, à les signaler à la justice. Voir que parce qu’un député, Sébastien Delogu, fait cette démarche, il se retrouve perquisitionné, est profondément choquant. On marche sur la tête ». Manuel Bompard et Sébastien Delogu, députés (La France insoumise, LFI) des Bouches-du-Rhône, avaient prévu, jeudi 15 mai, de livrer à la presse un premier compte rendu de leur enquête sur les effets réels du plan Marseille en Grand.

La double perquisition vécue le matin même par M. Delogu, qui sera suivie, vendredi 16 mai, comme l’a révélé La Provence, par une audition libre du parlementaire, s’est invitée à la prise de parole politique. Et c’est le coordinateur de La France insoumise qui a d’abord tenu à répondre pour dénoncer ce qu’il dit ne « pouvoir voir autrement que comme une forme d’intimidation ».

Les policiers de la brigade financière se sont rendus dès 6 heures du matin au domicile de Sébastien Delogu. Avant de le conduire, une heure et quart plus tard, à sa permanence parlementaire dans les quartiers nord de Marseille pour une seconde perquisition. « Quel est le caractère d’urgence qui peut justifier ces perquisitions ? Si le parquet avait besoin de demander des documents, une audition libre aurait suffi », s’étonne Manuel Bompard.

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