Meilleures Actions
Histoires Web mercredi, juillet 3
Bulletin

Bruno Le Maire appelle à « voter pour un candidat du camp social-démocrate » dont il exclut LFI

« C’est une défaite pour notre majorité », a reconnu Bruno Le Maire, ministre de l’économie et des finances, lundi, au micro de France Inter. « Le Rassemblement national n’apporte aucune des réponses nécessaires aux questions de nos compatriotes », assurant devoir mener un double combat d’ici au 7 juillet : « des combats pour nos députés, pour ceux qui sont en lice pour le second tour » et celui « pour que le Rassemblement national n’ait pas la majorité absolue ».

Sur la diversité des consignes de vote pour le second tour au sein du camp présidentiel, Bruno Le Maire a assuré qu’il s’agissait de « votes de conscience ». Lui a appelé les électeurs, dans les circonscriptions où il n’y a pas de candidat Renaisssance au deuxième tour, à « voter pour un candidat du camp social-démocrate ». « C’est-à-dire représentant du Parti socialiste, du Parti communiste ou des Verts », a-t-il précisé, ajoutant : « je ne vote pas pour La France insoumise ».

Tout en disant qu’il ne « met jamais de signe égal entre La France insoumise et le Rassemblement national », Bruno Le Maire a assuré que, pour lui, « La France insoumise est un danger pour la nation, comme le Rassemblement national est un danger pour la République ». « On ne choisit pas un danger au profit d’un autre », a-t-il redit, dénonçant les « positions de circonstance ».

« On a vu la manière dont [LFI] attaquait la police, les agents de sécurité, la manière dont elle répandait la violence de la haine. On a vu la façon dont La France insoumise a joué avec l’antisémitisme », a-t-il encore ajouté.

Bruno Le Maire n’a pas indiqué s’il resterait au ministère de l’économie et des finances le 7 juillet, tout en assurant qu’il était « assez probable » qu’il doive quitter le ministère.

Alors que Gabriel Attal a annoncé dimanche soir la suspension de la réforme controversée de l’assurance-chômage, qui devait faire l’objet d’un décret à paraître le 1er juillet, Bruno Le Maire s’est dit « très circonspect sur les positions de circonstances, les accommodements, les calculs » politiques, estimant qu’« il faut aller vers le plein-emploi et donc il faut poursuivre la réforme de l’assurance-chômage ».

« Essayons de travailler ensemble », a-t-il lancé à Marine Tondelier avant son arrivée au micro de France Inter. Et d’ajouter : « Regardons ce qui peut être fait avec les Verts, avec les communistes, avec les socialistes, avec Les Républicains qui n’ont pas franchi le mur de la honte et qui sont restés dans le camp des républicains. »

Share.
© 2024 Mahalsa France. Tous droits réservés.