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Le duo est presque aussi désaccordé que le refrain de Douce France, entonné par le premier vice-président du Rassemblement national (RN), Louis Aliot devant 8 000 sympathisants (chiffres du parti) en l’honneur de Charles Trenet, natif de Narbonne, où le parti tenait son traditionnel meeting du 1er-Mai. Depuis sa condamnation à cinq ans d’inéligibilité avec exécution provisoire dans l’affaire des assistants fictifs du parlement européen, Marine Le Pen a du mal à imprimer le tempo de son « duo » avec Jordan Bardella.
Alors la cheffe de file du RN profite de l’événement pour tenter une mise au point en rappelant que le « binôme » qu’elle forme avec son benjamin ne présage en aucun cas d’un passage de relais pour l’élection présidentielle en 2027.
« Depuis trente jours, c’est pour mon honneur et pour mon innocence que j’ai dû m’engager dans une nouvelle bataille avec pour seul horizon de vous représenter dans deux ans à la prochaine élection présidentielle », affirme la présidente du groupe RN à l’Assemblée nationale, tandis que les spéculations de « plan A » ou de « plan B » font tanguer le paquebot lepéniste depuis le 31 mars.
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