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Le président malgache, Andry Rajoelina, a annoncé, vendredi 26 septembre, dans un message vidéo, qu’il limogeait son ministre de l’énergie après la manifestation ayant agité la veille Antananarivo pour protester contre les coupures incessantes d’eau et d’électricité. Cinq personnes sont mortes au cours des affrontements, selon une source hospitalière. Un bilan provisoire.

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Ce mouvement, lancé par le collectif « Gen Z Madagascar », sur les réseaux sociaux, a été suivi de pillages généralisés après sa dispersion par les autorités, qui avaient interdit la manifestation. Le chef d’État, qui était cette semaine à New York (États-Unis) pour l’Assemblée générale de l’ONU, ne s’était pas exprimé face caméra sur ces événements avant cette vidéo enregistrée dans un endroit non identifié.

Au total, cinq grandes villes du pays − Antsiranana, Majunga, Toliara, Antsirabe et donc Antananarivo − sont encore concernées par des couvre-feux nocturnes à partir de 19 heures, heure locale, et jusqu’à 4 heures du matin, au moins, sur décision des préfets vendredi.

Si la situation est restée calme dans le centre-ville de la capitale, des pillages ont encore été signalés dans la périphérie sud d’Antananarivo. Malgré le déploiement des forces de sécurité et le recours répété à des tirs de grenades lacrymogènes et de balles en caoutchouc, la situation avait dégénéré jeudi après-midi et dans la soirée.

En dépit de ses richesses naturelles exceptionnelles, Madagascar reste l’un des pays les plus pauvres de la planète. Près de 75 % de la population vivait sous le seuil de pauvreté en 2022, d’après la Banque mondiale.

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Le Monde avec AFP

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