Kering ne sait pas encore comment il « pilotera » exactement la hausse des droits de douane, à l’entrée des Etats-Unis. Contrairement à Hermès qui répercutera entièrement cette inflation dans ses prix de vente et à Louis Vuitton qui vient d’y relever les prix de ses sacs vendus en ligne. Mais le groupe présidé par François-Henri Pinault assure être en mesure de « protéger ses marges à travers des augmentations des prix », a assuré Armelle Poulou, directrice financière de Kering, lors de la publication de son chiffre d’affaires réalisé au premier trimestre 2025, mercredi 23 avril.
Il le faudra. Car la chute des ventes de 2025 s’annonce forte. Sur les trois premiers mois de l’année, elles ont déjà chuté de 14 %, à 3,88 milliards d’euros, après une chute de 12 % au dernier trimestre 2024. Et, le plongeon du deuxième trimestre 2025 sera d’un degré analogue, « à deux chiffres », a admis Mme Poulou. De sorte qu’il est difficile de croire au scénario d’une « stabilisation en 2025 » évoqué par la direction au 11 février, lors de la publication d’un bénéfice net en recul de 62 %.
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