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Histoires Web mardi, février 4
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Depuis que Donald Trump a été élu, les Européens savent que leur unité sera soumise à rude épreuve, sur fond de guerre en Ukraine, de menace russe, d’offensive commerciale chinoise et de décrochage économique. Ils connaissent les méthodes du président américain, qui méprise les institutions bruxelloises – Ursula von der Leyen, la présidente de la Commission, attend toujours qu’il lui accorde un rendez-vous téléphonique – et cherche à les diviser en négociant bilatéralement avec les uns et les autres. Ils savent aussi, que de Berlin à Paris en passant par Varsovie, le lien transatlantique n’a pas la même valeur.

Lundi 3 février, alors qu’ils se retrouvaient à Bruxelles, les chefs d’Etat et de gouvernement européens ont pu confronter leurs positions pour la première fois depuis le retour à la Maison Blanche du milliardaire républicain il y a deux semaines. « C’est une mise à l’épreuve de l’unité européenne, c’est clair. Mais, pour l’instant, ce qu’il se passe depuis quinze jours a plus pour effet de ressouder les Vingt-Sept », confie un diplomate européen.

Les Européens ne sont pas tous d’accord sur la réponse à apporter si Donald Trump venait à mettre à exécution ses promesses de campagne (dont la hausse des droits de douane et une moindre prise en charge de la sécurité européenne). L’Allemagne, dont l’industrie en crise dépend largement de ses exportations, ou encore les Etats baltes, la Scandinavie et la Pologne, pour qui l’aide américaine en matière de sécurité est primordiale, défendent la méthode douce. La France, elle, milite pour une approche plus offensive. Quant à la Hongrie de Viktor Orban et l’Italie de Giorgia Meloni, elles revendiquent leur proximité avec le nouveau président américain.

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