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Quand on parle du prochain budget de l’Union européenne (UE) – il couvrira la période 2028-2034 –, cela peut sembler loin. En réalité, les choix qui seront faits dans les prochaines semaines seront déterminants pour les Vingt-Sept et la manière dont ils pourront ou non se doter d’outils financiers puissants pour affronter les nombreux défis qu’ils doivent relever. La Commission doit, en effet, mettre sur la table, d’ici à juillet, une proposition qui servira de base aux négociations entre les Etats membres et dont les grands principes devraient dessiner l’ossature du prochain cadre financier pluriannuel (CFP) de l’UE.

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Mardi 11 février, Ursula von der Leyen, la présidente de l’exécutif communautaire, et les vingt-six autres commissaires européens ont eu une première discussion collégiale sur le sujet. Dans les capitales aussi, on se penche sérieusement sur la question, alors que le CFP devra, in fine, être adopté à l’unanimité des Vingt-Sept, au terme de négociations traditionnellement aussi longues que houleuses.

L’actuel budget européen représente environ 1 % du produit intérieur brut (PIB) de l’Union, soit une enveloppe d’un peu plus de 1 000 milliards d’euros sur sept ans. Il est, pour l’essentiel, financé par les contributions des Etats membres et un tiers des fonds qui y sont affectés vont à la politique agricole commune quand un autre tiers est réservé aux politiques de cohésion conçues pour aider à la convergence des régions. Le reste se répartit entre les salaires des fonctionnaires européens, l’aide extérieure et la recherche.

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