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Mario Draghi, l’ancien président de la Banque centrale européenne, avait promis à l’Europe une « lente agonie » si elle ne faisait rien pour reprendre son destin économique en main. A ce stade, même si le retour de Donald Trump à la Maison Blanche accélère leur réflexion sur la nécessité d’investir, les Vingt-Sept n’ont encore rien fait de significatif pour échapper à ce sombre pronostic. Dans ce contexte, les dernières prévisions de la Commission européenne, publiées lundi 19 mai, donnent à voir une Union européenne (UE) où la croissance reste désespérément atone.

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L’exécutif communautaire a revu à la baisse ses projections et table désormais sur une hausse du produit intérieur brut (PIB) de 0,9 % en 2025 et de 1,4 % en 2026 pour les pays de la zone euro. Le reflux de l’inflation, qui devrait passer sous la barre des 2 % (1,7 % dans la zone euro en 2026) grâce à la chute des prix de l’énergie et au renforcement de l’euro, mais aussi la bonne tenue du marché de l’emploi et de la consommation intérieure devraient permettre d’éviter le pire.

Après la pandémie de Covid-19 et la flambée des prix de l’énergie dans la foulée de l’invasion de l’Ukraine par la Russie, Bruxelles invoque désormais la guerre commerciale de Donald Trump pour expliquer les faibles performances européennes. « Les risques sont orientés à la baisse », ajoute Valdis Dombrovskis, le commissaire à l’économie. De fait, les experts de la Commission ont travaillé à partir de la situation actuelle, où Washington a augmenté ses droits de douane à 25 % sur l’acier, l’aluminium et les voitures et à 10 % sur un large éventail de produits.

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