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Depuis son retour au pouvoir, le président des Etats-Unis, Donald Trump, redouble d’efforts pour convaincre son homologue russe, Vladimir Poutine, d’accepter un cessez-le-feu en Ukraine. Si un tel accord venait à être conclu, il y a fort à parier qu’il inclurait une levée – partielle ou totale – des sanctions que les Etats-Unis ont imposées contre la Russie depuis 2014. Un tel scénario poserait la question de la pertinence et de l’efficacité de représailles purement européennes à l’encontre de Moscou. De telles mesures seraient probablement plus efficaces qu’il n’y paraît et les Européens ont, avec les sanctions, un atout de choix pour peser dans les négociations sur l’avenir de l’Ukraine.

Avant l’invasion russe de février 2022, l’Union européenne était le premier partenaire commercial de Moscou : en 2020, les Européens fournissaient 36,5 % des importations russes et absorbaient 37,7 % des exportations du pays (la même année, 5,7 % des importations russes étaient en provenance des Etats-Unis, qui accueillaient 3,3 % des exportations du pays). En d’autres termes, la Russie était dépendante du marché européen.

Côté importations, l’Europe était un pourvoyeur de technologies de pointe pour Moscou : faute de pièces détachées, une partie de la flotte d’Airbus de la compagnie aérienne sibérienne S7 est, par exemple, clouée au sol. Sans levée des sanctions européennes, Moscou ne pourra retrouver l’accès à ces technologies.

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