Au menu, programme commun et primaire. Autour de la table, des figures du Nouveau Front populaire, fervents partisans du rassemblement de la gauche pour l’élection présidentielle de 2027. Il y a là la cheffe de file des Ecologistes, Marine Tondelier, la présidente du groupe écolo à l’Assemblée nationale, Cyrielle Châtelain, et le maire de Grenoble, Eric Piolle. Sont aussi présents les socialistes Johanna Rolland, maire de Nantes, Olivier Faure, premier secrétaire du Parti socialiste (PS), et Boris Vallaud, député des Landes ; et les anciens « insoumis » Clémentine Autain et Alexis Corbière. Selon les informations du Monde, les agapes secrètes de l’union de la gauche ont repris du service depuis l’automne 2024. Organisées par le mécène de gauche Olivier Legrain, ces rencontres avaient pris fin après leurs révélations dans L’Express, le 28 mai 2024, et avant les élections européennes de juin 2024.
« Le raidissement de La France insoumise nous a incités à accélérer. L’urgence, c’est de créer un espace politique », confirme l’un des participants. Dîners, déjeuner ou simples cafés, ces « réunions de travail », organisées à bonne distance de l’Assemblée nationale, doivent aboutir à la désignation d’un « programme partagé », dans un « cadre commun » inspiré de ce qu’aurait dû être le Nouveau Front populaire : un rassemblement des forces politiques, syndicales et associatives de gauche, et l’émergence d’un candidat commun pour la prochaine élection présidentielle de 2027.
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