Luc Besson s’offre une cure de jouvence avec « June and John »

Détenteur à titre de réalisateur comme de producteur de quelques notables titres de gloire dans l’histoire du cinéma français – citons la réalisation du Grand Bleu (1988), la production de la franchise Taxi (1998-2018) ou la création en 2000 d’une société de production, EuropaCorp, qui, à l’instar de Lucy (2014), imposera comme peu d’autres sur le marché international des films de conception française – Luc Besson a ces dernières années subi des revers artistiques et financiers à répétition, qui l’ont contraint à réduire notablement la voilure.

Deux ans après DogMan, son dernier film en date, ce redoutable businessman n’en maintient pas moins la cadence frénétique et le positionnement romantique d’un post-adolescent avide de sensations fortes. Pour preuve, ce projet atypique, qui consiste à montrer en salle gratuitement son dernier film en date, June and John, tourné sur un téléphone portable à Los Angeles durant le confinement de 2020, avant que le film ne soit diffusé le 23 avril sur la chaîne Ciné + OCS. L’événement éphémère – il n’y aura pas de sortie commerciale – a eu lieu jeudi 17 avril au soir, au Grand Rex à Paris, comportant la projection du film et la tenue, à sa suite, d’une question-réponse dans le plus simple des appareils.

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