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Réunis à l’initiative du président finlandais, Alexander Stubb, et du premier ministre estonien, Kristen Michal, les chefs d’Etat et de gouvernement des huit pays riverains de la Baltique, membres de l’Union européenne (UE) et de l’Organisation du traité de l’Atlantique nord (OTAN), venaient à peine de poser pour les photographes, mardi 14 janvier, à Helsinki, quand la chaîne polonaise TVP a révélé qu’un navire, soupçonné d’appartenir à la flotte fantôme russe, avait été repéré près du gazoduc Baltic Pipe, fournissant le gaz norvégien à la Pologne.

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L’information serait sans doute passée inaperçue si le sommet, organisé dans la capitale finlandaise, en présence du secrétaire général de l’OTAN, Mark Rutte, et de la vice-présidente de la commission européenne, Henna Virkkunen, ne visait pas à présenter justement des mesures concrètes, pour accroître la sécurité en mer Baltique et protéger les infrastructures stratégiques contre les risques de sabotage.

Depuis l’invasion de l’Ukraine par la Russie, les ruptures de câbles sous-marins et dommages causés à des gazoducs, par des bateaux laissant racler leurs ancres sur les fonds marins, se sont multipliées en mer Baltique. Au cours des quatorze derniers mois, trois incidents ont été attribués à des navires battant pavillon étranger, suspectés de faire partie de la flotte de bateaux, souvent en piteux état et mal assurés, utilisés par Moscou, pour contourner les sanctions occidentales sur le pétrole russe.

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