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Le Programme alimentaire mondial (PAM) de l’ONU a annoncé lundi 7 avril avoir été notifié par Washington de nouvelles coupes budgétaires concernant l’aide alimentaire d’urgence dans 14 pays, craignant la « peine de mort pour des milliers de personnes ».
Le PAM, qui a déjà subi une baisse de 40 % de ses financements pour 2025, « est très inquiet de récentes notifications de l’administration américaine indiquant que le financement de l’aide alimentaire d’urgence dans 14 pays a été résilié », a écrit l’agence onusienne sur son compte X, sans préciser quels pays étaient concernés.
« Si cela est mis en œuvre, cela représenterait la peine de mort pour des millions de personnes faisant face à la faim extrême et à la famine », a-t-elle alerté. « Nous sommes en contact avec l’administration américaine pour obtenir des éclaircissements et pour appeler au maintien du soutien envers ces programmes vitaux », a précisé le PAM.
Multiplication des coupes budgétaires
Les nouvelles coupes ne concernent pas que le PAM. Ainsi, l’administration américaine a informé vendredi le Fonds des Nations unies pour la population de la fin de deux nouveaux programmes, a dit lundi à l’Agence France-Presse (AFP) l’agence spécialisée dans la santé de la mère et de l’enfant. L’un concerne l’Afghanistan pour un montant de 24 millions de dollars, l’autre la Syrie.
Les annonces de coupes dans l’aide internationale se sont multipliées ces derniers mois, en particulier de la part des Etats-Unis, suscitant l’inquiétude des ONG et organisations internationales.
L’administration du président américain Donald Trump a ainsi supprimé 83 %, soit « des dizaines de milliards de dollars », des programmes de l’agence de développement américaine USAID, qui gérait à elle seule jusqu’à présent un budget annuel de 42,8 milliards de dollars, soit 42 % de l’aide humanitaire déboursée mondialement.
