La décision de la Cour de cassation, mercredi 18 décembre, confirmant la condamnation à trois ans de prison, dont un ferme, sous bracelet électronique, de Nicolas Sarkozy dans l’affaire dite « des écoutes » – il a été reconnu coupable d’avoir tenté d’obtenir d’un magistrat à la Cour de cassation des informations secrètes issues d’une autre affaire le concernant –, s’inscrit dans une longue litanie d’affaires judiciaires pour l’ex-président de la République (2007-2012).
Outre la procédure sur l’agence de communication Bygmalion – qui a mis à jour un système de fausses factures pour masquer le dépassement massif du plafond des dépenses électorales autorisées par la loi pendant la campagne présidentielle de 2012 –, à l’origine d’une condamnation de M. Sarkozy en appel à un an d’emprisonnement, dont six mois ferme, et qui fait l’objet d’un pourvoi en cassation, cinq autres dossiers mentionnent, à titre principal ou secondaire, l’ancien président de la République.
L’affaire du financement libyen
Du 6 janvier au 10 avril 2025, M. Sarkozy comparaîtra, notamment pour « corruption passive », devant le tribunal correctionnel de Paris, lors du procès portant sur les soupçons de financement libyen de sa campagne présidentielle de 2007. C’est dans le cadre de cette instruction, longue de dix ans, qu’avaient été ordonnées les écoutes téléphoniques à l’origine de l’affaire « Paul Bismuth », pour laquelle la Cour de cassation a rendu son jugement mercredi.
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