Loïs Boisson, révélation de la dernière édition de dernier Roland-Garros, a été éliminée dès le premier tour de l’US Open, mardi 26 août, par la Suissesse Viktorija Golubic, 72e mondiale, qui s’est imposée sur le score de 3-6, 7-6 (7/3), 6-2.
Un peu moins de trois mois après sa demi-finale surprise à Paris, alors qu’elle avait commencé le tournoi à la 361e place mondiale, l’actuelle numéro 1 française, désormais 46e au classement WTA, s’est inclinée sur les courts en dur du dernier tournoi du Grand Chelem de la saison, qu’elle disputait pour la première fois à 22 ans.
Eliminée au premier tour des qualifications de Wimbledon, à la fin de juin, sur un gazon qu’elle découvrait, la spécialiste de la terre battue a livré un début de match convaincant sur le court numéro 10.
Loïs Boisson a rapidement pris le service de son adversaire, pour s’octroyer un avantage qu’elle a conservé jusqu’à la fin de la première manche. Le deuxième set a été plus serré, aucune des joueuses ne concédant son service, malgré des occasions de part et d’autre. La Suissesse de 32 ans a mieux négocié le tie-break que sa cadette, qui a commis 45 fautes directes sur l’ensemble du match, pour égaliser à une manche partout.
Boisson a ensuite concédé sa mise en jeu dès le premier jeu du dernier set. A 2-1 en faveur de Viktorija Golubic, la Française a demandé l’intervention d’un kinésithérapeute et s’est assise sur son banc pour faire mesurer sa tension. A son retour sur le court, elle a semblé physiquement à la peine, essuyant un jeu blanc sur son service (5-2) avant que son adversaire conclue la partie sur son engagement, après 2 h 16 min de combat.
Parmi cinq Françaises présentes au premier tour de l’US Open, seules Elsa Jacquemot (91e) et Diane Parry (107e) ont réussi à poursuivre leur aventure à New York. La première affrontera mercredi la Canadienne Leylah Fenandez (30e mondiale) tandis que la seconde jouera jeudi contre la Mexicaine Renata Zarazua (82e).
Lorenzo Musetti domine Mpetshi Perricard, Royer autoritaire
Premier match programmé mardi sur le court Louis-Armstrong, le deuxième dans la hiérarchie new-yorkaise, le duel entre le numéro 10 mondial, Lorenzo Musetti, et Giovanni Mpetshi Perricard (37e) a d’abord tourné à l’avantage du Français, solide sur son engagement et vainqueur de la première manche 7-6. Mais le géant français (2,03 m), redoutable serveur, a commencé à se dérégler dans le deuxième acte pour s’incliner 6-7 (3/7), 6-3, 6-4, 6-4.
« J’ai réussi à mettre en place le plan de jeu qu’on avait défini (…) avant le match, mais ça n’a duré qu’un set », a-t-il regretté après sa troisième défaite en autant de duels contre Lorenzo Musetti. « Après, j’ai commencé à être un peu court sur certains coups. J’avais du mal à tenir la raquette au service. J’ai commencé à avoir des spasmes, des crampes au niveau de l’avant-bras. J’ai un jeu vachement explosif et j’avais du mal à trouver le relâchement nécessaire pour pouvoir être efficace. »
Valentin Royer, vainqueur à Wimbledon de son premier match en Grand Chelem, a récidivé sans trembler au premier tour de l’US Open. Le 98e mondial a dominé le Chinois Bu Yunchaokete 6-1, 6-4, 7-6 (7/1). Il affrontera au deuxième le Canadien Denis Shapovalov (29e), également vainqueur en trois sets mardi.
Opposé au Belge David Goffin (80e), Quentin Halys (70e) s’est, lui, incliné, sur le score de 6-7 (2/7), 6-4, 6-3, 7-5. Hugo Gaston (125e), qui a succédé à Loïs Boisson sur le court numéro 10, affronte le Japonais Shintaro Mochizuki (112e). Alexandre Müller (38e), opposé au Grec Stefanos Tsitsipas (28e), et le vétéran Gaël Monfils (49e), qui affrontera en fin de journée le Russe Roman Safiullin (94e), doivent encore entrer en lice.
En attendant leurs résultats, la France compte pour le moment cinq représentants masculins au deuxième tour à New York : Benjamin Bonzi (51e), Adrian Mannarino (77e), Arthur Rinderknech (82e), Valentin Royer et Ugo Blanchet (184e).