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Le Conseil constitutionnel a censuré, jeudi 20 mars, totalement ou partiellement, près d’un tiers des articles de la loi d’orientation agricole, dont le principe contesté de « non-régression de la souveraineté alimentaire », miroir de la non-régression environnementale déjà consacrée.

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Cette loi, très attendue pour répondre au mouvement de colère agricole et adoptée au pas de charge en février avant le Salon de l’agriculture, consacrait aussi la « bonne foi » présumée des agriculteurs lors des contrôles et faisait primer le caractère « non intentionnel » de certaines atteintes à l’environnement, dans deux dispositions elles aussi censurées.

Un texte issu d’un accord en commission mixte paritaire avait été largement adopté par le Parlement à la mi-février, avec les voix macronistes, de la droite et du Rassemblement national. Alors que la ministre de l’agriculture, Annie Genevard, avait défendu une « réponse forte aux demandes d[es] agriculteurs » et un « texte nécessaire », la gauche, les Ecologistes en tête, avait dénoncé une « régression environnementale majeure ».

Dans le viseur de la gauche notamment, l’article qui révise l’échelle des peines en cas d’atteintes à l’environnement, et prévoit une dépénalisation de ces infractions lorsqu’elles ne sont pas commises « de manière intentionnelle ». C’est « une loi qui coupe à la tronçonneuse des protections environnementales durement acquises », avait estimé Aurélie Trouvé.

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Le Monde avec AFP

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