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Dans les années 2000, confortablement installé au capital et au conseil d’administration de la banque Mediobanca, Vincent Bolloré surplombe le capitalisme italien. Finance, médias, télécoms… grâce à ce « salotto buono » (« beau salon »), la Botte devient le deuxième terrain de chasse du Breton. Vingt-cinq ans plus tard, la vente, le 29 mars, de la part résiduelle de 15 % au capital de Telecom Italia, acte douloureusement – la moins-value est estimée à environ 2,7 milliards d’euros – la fin de sa campagne italienne. Les quelques bouts de capital qui lui reste chez Mediobanca et MediaForEurope (l’ex-empire Mediaset de Silvio Berlusconi) ne sont plus que des participations financières.

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Mais pour l’Italie, la sortie de Bolloré résonne comme une victoire éclatante. Le rachat de la part dans Telecom Italia par le groupe public Poste Italiane affirme le retour à l’« italianité » des grandes entreprises transalpines. Rome veut reprendre les commandes de son capitalisme trop facilement abandonnées, selon lui, à des mains françaises ces vingt dernières années (Edison chez EDF, Parmalat chez Lactalis, Bulgari chez LVMH, Gucci chez Kering, Borsa Italiana chez Euronext…). A côté, la reprise, en 2018, d’Essilor par Luxottica faisait figure d’exception.

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