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Iraniens et Américains ont soufflé le chaud samedi après une nouvelle série de discussions à Rome sur le programme nucléaire de Téhéran, les deux parties étant convenues de se revoir dans une semaine. Pourtant, l’Iran a accusé, lundi 21 avril, Israël, ennemi juré du pouvoir iranien, de vouloir « saper » les pourparlers en cours.

« Une sorte de coalition se forme (…) pour saper et perturber le processus diplomatique », a déclaré lors d’un point de presse le porte-parole du ministère des affaires étrangères iranien, Esmaeil Baghaei, ajoutant que « le régime sioniste est au centre de ce mouvement ». Israël est qualifié de « régime sioniste » par le pouvoir iranien qui ne reconnaît pas cet Etat.

« A ses côtés se trouvent une série de courants bellicistes aux Etats-Unis et de personnalités issues de différentes factions », a ajouté le porte-parole, en référence aux politiques américains qui s’opposent à un accord avec l’Iran.

L’Iran et les Etats-Unis, ennemis depuis la Révolution islamique de 1979 et la prise en otages de diplomates américains dans leur ambassade à Téhéran, ont entamé le 12 avril des pourparlers sous la médiation d’Oman.

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Donald Trump dissuade Israël d’attaquer

Le quotidien New York Times a affirmé jeudi que le président américain, Donald Trump, avait dissuadé Israël de frapper à court terme des sites nucléaires en Iran, afin de privilégier la diplomatie. Le premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, a averti qu’Israël n’autoriserait jamais l’Iran à se doter de l’arme nucléaire, même si Washington poursuivait les négociations.

Les pays occidentaux et Israël, considéré par des experts comme la seule puissance nucléaire au Moyen-Orient, soupçonnent l’Iran de vouloir se doter de l’arme nucléaire. Téhéran rejette ces allégations et défend un droit au nucléaire à des fins civiles, notamment pour l’énergie.

En 2018, Donald Trump avait retiré avec fracas son pays d’un accord international sur le nucléaire conclu entre l’Iran et les grandes puissances trois ans plus tôt et rétabli des sanctions. En représailles, l’Iran a progressivement pris ses distances avec le texte.

L’Iran est le seul Etat non doté d’armes nucléaires à enrichir de l’uranium à un niveau élevé (60 %), proche des 90 % nécessaires à la fabrication de l’arme atomique, tout en continuant à accumuler d’importants stocks de matière fissile, selon l’Agence internationale de l’énergie atomique. L’accord sur le nucléaire de 2015 plafonnait ce taux à 3,67 %.

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Le Monde avec AFP

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