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Le scénario d’un affrontement militaire entre l’Inde et le Pakistan, deux Etats dotés de l’arme nucléaire, n’est plus exclu. Les deux voisins surenchérissent dans les sanctions et les menaces après l’attaque terroriste de mardi 22 avril, au Cachemire, contre des touristes, qui a coûté la vie à 25 Indiens et un Népalais, la plus grave contre des civils depuis les attentats de Bombay, en 2008, ayant fait 175 morts.

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New Delhi a immédiatement imputé ce carnage à son rival régional et décidé une série de représailles, dont la suspension du traité sur le partage des eaux de l’Indus, signé en 1960 sous l’égide de la Banque mondiale. C’est la première fois que l’Inde, qui a la maîtrise des fleuves grâce au Cachemire, prend une telle mesure. Islamabad a répliqué jeudi 24 avril, après une réunion du conseil de sécurité, mêlant les membres du gouvernement et la hiérarchie militaire, dont le rôle est déterminant, au Pakistan.

Dans un communiqué, le premier ministre pakistanais, Shehbaz Sharif, qui nie toute implication de son pays dans l’attaque de Pahalgam, prévient que « toute tentative visant à interrompre ou à détourner le cours des eaux appartenant au Pakistan conformément au traité sur les eaux de l’Indus, ainsi que l’usurpation des droits des riverains en aval, sera considérée comme un acte de guerre et fera l’objet d’une réponse avec toute la force de la puissance nationale ». Le Pendjab pakistanais, grenier céréalier du pays et producteur de coton, dépend totalement de l’Indus et de ses affluents.

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