L’Inde a frappé des « infrastructures terroristes » au Pakistan avec des missiles, a annoncé, dans la nuit du mardi 6 au mercredi 7 mai (mardi soir, heure de Paris), le gouvernement indien, en représailles à l’attentat meurtrier commis le 22 avril au Cachemire indien. « Il y a peu, les forces armées indiennes ont lancé l’opération Sindoor en frappant des infrastructures terroristes au Pakistan (…) d’où les attaques terroristes contre l’Inde ont été organisées et dirigées », a affirmé le gouvernement indien dans une courte déclaration.
New Delhi a mené des « frappes aériennes » dans « trois régions » du Pakistan, a de son côté rapporté l’armée pakistanaise, citant deux villes du Cachemire pakistanais ainsi qu’une troisième dans l’Etat du Pendjab, frontalier de l’Inde. Des correspondants de l’Agence France-Presse au Cachemire pakistanais et dans le Pendjab ont entendu plusieurs fortes explosions. « Nous riposterons au moment que nous choisirons », a ajouté le porte-parole de l’armée, le lieutenant-général Ahmed Chaudhry.
La tension entre les deux pays est extrêmement forte depuis cet attentat qui a fait 26 morts dans la ville touristique de Pahalgam. Soldats indiens et pakistanais échangent nuitamment depuis plus d’une semaine des tirs d’armes légères le long de la frontière qui sépare leurs pays. Même si l’attaque n’a pas été revendiquée, New Delhi a mis en cause la responsabilité d’Islamabad, qui a catégoriquement démenti.
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