La Biélorussie a libéré 52 prisonniers politiques, le président Loukachenko espère une normalisation des relations avec les Etats-Unis
Le président lituanien, Gitanas Nauseda, a annoncé jeudi la libération par le régime biélorusse de 52 prisonniers politiques, à la suite des « efforts continus » de l’administration américaine. « 52 prisonniers ont franchi en toute sécurité la frontière lituanienne à partir de la Biélorussie, laissant derrière eux les barbelés, les fenêtres munies de grilles et la peur constante », a écrit sur X le président Nauseda.
« C’est un grand nombre. Pourtant, plus de 1 000 prisonniers politiques restent encore dans les prisons biélorusses, et nous ne pouvons pas nous arrêter tant qu’ils n’auront pas retrouvé la liberté », a rappelé le chef de l’Etat lituanien. M. Nauseda s’est déclaré « profondément reconnaissant envers les Etats-Unis, et personnellement envers le président Donald Trump pour leurs efforts continus en faveur de la libération des prisonniers politiques ».
Lors d’une conférence de presse, le président lituanien a précisé que parmi les personnes libérées se trouvaient « des figures de l’opposition, des journalistes et des participants à des manifestations ». Il n’a pas révélé l’identité des personnes libérées, à l’exception de la ressortissante lituanienne Elena Ramanauskiene, emprisonnée en Biélorussie l’année dernière pour espionnage.
En juin, 14 prisonniers politiques avaient été libérés des prisons biélorusses, dont Sergueï Tsikhanovski, le mari de Tatiana Tsikhanovskaïa, la cheffe de file de l’opposition biélorusse en exil.
Selon l’agence de presse étatique Belta, aux côtés de Biélorusses, 14 étrangers ont ainsi retrouvé la liberté, dont six Lituaniens, deux Lettons, deux Polonais, deux Allemands, un Français et un Britannique. Le président biélorusse, Alexandre Loukachenko, a donné certaines instructions pour progresser vers une normalisation complète des relations avec les Etats-Unis. Le représentant du président américain, John Coale, a déclaré à la télévision d’Etat locale que Washington avait levé les sanctions contre la compagnie aérienne nationale biélorusse, Belavia.