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Certains évoquaient une offensive de charme de Pékin pour amadouer Bruxelles et les capitales européennes, déstabilisées par le retour au pouvoir de Donald Trump et la guerre commerciale qu’il a déclarée au Vieux Continent. Mais la tournée du ministre des affaires étrangères chinois, Wang Yi, en Europe du 30 juin au 5 juillet, est loin d’avoir aplani les différends, à moins de trois semaines du sommet que la Chine et l’Union européenne doivent tenir le 24 juillet, pour marquer un demi-siècle de relations diplomatiques.

Pékin a pourtant fait quelques gestes. L’administration chinoise a annoncé, vendredi 4 juillet, des rétorsions commerciales contre les eaux-de-vie de vins, mais doublées d’exemptions lorsque les producteurs s’engagent sur des prix planchers, protégeant de fait une partie du cognac français qui était visé. Fin avril, Pékin avait déjà annoncé la levée de sanctions imposées en 2021 contre cinq eurodéputés et leurs familles pour leur engagement en faveur de la minorité ouïgoure.

Malgré ces timides ouvertures, de nombreux différends persistent et l’UE se convertit progressivement au donnant-donnant. Alors qu’en matière d’appareils médicaux, la Chine a mis en place une politique consistant à acheter uniquement chinois – une mesure qui pénalise des groupes européens tels que Siemens – l’Europe bloque depuis le 20 juin les entreprises chinoises des appels d’offres publics dans ce secteur.

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