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Depuis des mois, l’exécutif promet des annonces et une France « au rendez-vous » de la Conférence des Nations unies sur l’océan (UNOC), qui s’ouvre à Nice lundi 9 juin. Les organisations environnementales françaises attendent Emmanuel Macron au tournant sur un sujet en particulier : celui du chalutage de fond, cette technique de pêche au fond de l’océan, critiquée notamment pour son impact sur les écosystèmes des fonds marins.

Samedi soir 7 juin, dans un échange avec la presse régionale, le président de la République a indiqué vouloir « limiter » dans certaines zones la pratique. Cette mesure est partie intégrante de la « stratégie dédiée à la protection des fonds marins » présentée à la presse par Agnès Pannier-Runacher, dimanche 8 juin. Dans ce document, la ministre de la transition écologique présente une série de zones d’où le chalutage devrait être exclu d’ici fin 2026, à l’instar de « toutes les activités humaines ayant un impact sensible sur les fonds marins ».

Au total, « les zones où les fonds marins sont ou seront fortement protégés représenteront 4 % des eaux françaises hexagonales, contre 0,1 % aujourd’hui », fait valoir Mme Pannier-Runacher, qui vante une « une accélération sans précédent de la protection forte » – un régime de protection « à la française » critiqué par les organisations environnementales, car moins strict que les standards européens. Le choix des espaces maritimes concernés est présenté par le cabinet de la ministre comme « une première étape pour des zones labellisables » : « d’autres arriveront rapidement », d’ici fin 2027, indique-t-on. Elles dépendront, notamment, de travaux d’analyse de risques liés à la pêche et de concertations locales, menées entre autres avec les professionnels.

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