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Histoires Web jeudi, mars 13
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Par trois fois dans son histoire le LOSC est parvenu à se hisser en huitièmes de finale de la Ligue des champions, sans jamais réussir à entrevoir les quarts. Un stade de la compétition qui apparaît désormais comme un plafond de verre pour le club nordiste. Mercredi 12 mars au stade Pierre-Mauroy, les Dogues ont été renversés par le Borussia Dortmund (1-2), après avoir pourtant obtenu un match nul encourageant lors de la manche aller (1-1).

Malgré un but immédiat de Jonathan David (5e), les Lillois n’ont pas su creuser leur avantage, jusqu’à réduire leurs chances de qualification au fil d’une seconde période décousue et imprécise. En l’espace de dix minutes, le BVB a fait couler les hôtes du soir, sur un penalty du capitaine Emre Can (54e), puis une frappe magistrale de Maximilian Beier (65e).

La formation allemande, finaliste l’an passé, retrouve ainsi le FC Barcelone pour le prochain tour de la plus prestigieuse compétition européenne.

Ce qu’il faut retenir

L’ancien milieu de terrain de Liverpool a tenu ses rangs à Lille, brassard de capitaine fixé au bras, haranguant sa défense et les milieux relayeurs lors des incursions des Dogues. Il assume son rôle sur penalty et enclenche le moment fort du BVB en seconde période.

5e, 1-0 : Ismaily percute Karim Adeyemi, perce l’aile gauche et centre dans l’axe, où Jonathan David reprend du plat du pied et glisse le ballon en douceur entre les jambes de Nico Schlotterbeck, puis celles de Gregor Kobel.

54e, 1-1 : Thomas Meunier déséquilibre légèrement Serhou Guirassy dans la surface lilloise. Emre Can se charge du penalty et trompe Lucas Chevalier d’un tir puissant dans l’axe.

65e, 1-2 : Serhou Guirassy décale pour Maximilian Beier, qui, à l’entrée de la surface des Dogues, décoche une frappe surpuissante qui vient se loger dans la lucarne du LOSC.

  • La phrase. « On a paniqué », déclarait le capitaine du LOSC, Benjamin André, déçu au micro de Canal +.

La mine basse et le souffle coupé, le milieu de terrain lillois a dressé un constat limpide au terme de la rencontre.

Ce huitième de finale a proposé des ingrédients essentiels pour une jolie soirée européenne : une foule d’actions, du suspense, des arrêts et une poignée de buts. Mais l’apathie nordiste en seconde période, ainsi que le résultat final, viennent ternir la note du match, sur notre échelle de notation sportive, allant de « A » à « E ».

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