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L’embouteillage se poursuit en haut du classement de Ligue 1 pour les places en Ligue des champions, avec six équipes qui se tiennent en deux points. Derrière le Paris Saint-Germain (PSG) déjà champion, l’Olympique lyonnais (OL) a fait la bonne opération du jour, samedi 26 avril, en s’imposant brillamment (4-1) aux dépens de Rennes, lors de la 31e journée du championnat, alors que Monaco a dû se contenter du nul au Havre (1-1).

L’OL, qui renoue avec la victoire après une semaine cauchemardesque marquée par l’élimination cruelle en Ligue Europa face à Manchester United (5-4), et une défaite dans le derby à Saint-Etienne (2-1), est provisoirement 4e en devançant Nice – vainqueur surprise du PSG vendredi – au bénéfice de la meilleure attaque (62 buts contre 59). Les Lyonnais sont aussi à une longueur seulement de Monaco (deuxième avec 55 points) et de Marseille, qui affronte Brest dimanche soir.

Avec Corentin Tolisso, finalement titularisé, et qui a joué 66 minutes, après avoir été évacué sur une civière à Saint-Etienne pour une blessure au genou droit moins grave que redouté, l’OL a largement dominé, samedi, la première période, achevée avec une avance de trois buts sur le club breton.

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Malick Fofana a ouvert la marque d’une frappe du droit dans la lucarne à la conclusion d’une action collective (8e) avant que Tolisso, qui a évolué dans l’entrejeu aux côtés de Nemanja Matic, de retour, ne porte le score à 2-0 d’un tir du plat du pied droit, servi par Ainsley Maitland-Niles (25e). Après avoir raté deux belles occasions, Alexandre Lacazette a marqué le troisième but lyonnais, lui aussi d’un tir du droit après une passe de Thiago Almada au terme d’une contre-attaque (39e).

Suspense jusqu’au bout

En fin de match, à peine entré en jeu à la place de Lacazette, Georges Mikautadze, servi par Rayan Cherki, a redonné de la marge à l’OL après un enchaînement poitrine-reprise du droit (4-1, 77e). Il s’agit de la dixième passe décisive de Cherki cette saison en championnat.

Entre-temps, Rennes avait réduit l’écart par Mohamed Meïté après avoir bénéficié d’une mauvaise relance d’Almada, plein axe dans la surface (50e). Lors de la seconde période, les Rennais ont été plus entreprenants mettant leurs adversaires plus en difficulté dans les phases de relance et Ludovic Blas aurait pu inscrire un deuxième but pour les Bretons d’une belle frappe qui a poussé Lucas Perri à la parade (73e).

Car après la pause, les Lyonnais, avant de marquer leur quatrième but, ont un peu perdu le contrôle de la partie même s’ils ont toujours laissé planer leur menace offensive en marquant trois buts par Lacazette, Fofana et Mikautadze, tous refusés pour hors-jeu ! Ce dernier aurait même pu réaliser un doublé mais le gardien Brice Samba a miraculeusement repoussé la reprise à bout portant du Géorgien (89e).

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Pour Rennes, cette défaite n’a guère d’incidence. Les Bretons sont dans le ventre mou du classement (10e), trop loin des places européennes et sans danger vis-à-vis des positions de relégables.

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Mais pour le club lyonnais et son propriétaire américain John Textor, menacés d’une rétrogradation par la Direction nationale de contrôle de gestion, le gendarme financier du football français, l’objectif de la C1 reste atteignable même si le suspense devrait durer jusqu’au bout pour connaître les heureux élus qui termineront aux deuxième et troisième places (directement qualificatives) et à la quatrième place (tours préliminaires) du classement.

Strasbourg n’a pas abdiqué

De son côté, Monaco n’a pas été très inspiré en concédant un deuxième nul d’affilée, au Havre, un mal classé (16e). Surpris par un but d’Ahmed Hassan Mahgoub, les joueurs de la Principauté n’ont dû leur salut qu’à un nouveau but de l’inévitable Mika Biereth, le 13e de la saison pour l’attaquant danois arrivé il y a seulement quatre mois.

Dans la lutte pour l’Europe, il faudra également compter sur Strasbourg (6eavec 54 points) qui n’a pas abdiqué et a encore une fois affiché de belles qualités offensives face à Saint-Étienne (3-1) avec notamment le 14e but du Néerlandais Emanuel Emegha. Sans oublier Lille (7e avec 53 points) en déplacement dimanche à Angers.

Tout en bas du classement, le point pris par Le Havre a fait tomber le couperet sur Montpellier, qui retourne en Ligue 2 après plus de quinze ans passés dans l’élite. L’ambiance risque d’être bien morose à La Mosson dimanche où les Héraultais accueilleront Reims mais l’issue ne faisait guère de doute depuis longtemps pour une équipe à la dérive sportivement et un club extrêmement fragilisé sur le plan financier.

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Lorient retrouve la Ligue 1, le Paris FC de plus en plus proche

Un an après sa relégation, Lorient est promu en Ligue 1 grâce à sa victoire 4-0 contre Caen – déjà relégué –, conjuguée à la défaite de Metz sur la pelouse de Pau (2-1), samedi lors de la 32e journée de Ligue 2. À deux journées de la fin, les Merlus – leaders avec 68 points – sont assurés de terminer à l’une des deux premières places qui offrent un ticket direct pour l’élite, car ils ne peuvent mathématiquement plus être rattrapés par les Messins, troisièmes avec 61 points.

De son côté, le Paris FC, accroché à Rodez (1-1), profite du revers messin pour conforter sa deuxième place et se rapprocher de la montée. Avec 65 points, le club parisien compte quatre unités d’avance sur son poursuivant, à deux journées seulement de la fin du championnat. Une victoire à Martigues, vendredi 2 mai, lui assurerait un strapontin en Ligue 1 aux côtés du PSG, ce qui ouvrirait la porte à un nouveau derby parisien, trente-cinq ans après le dernier, à l’époque du Racing Paris 1 (ex-Matra Racing).

Le Monde avec AFP

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