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Pour la troisième fois en moins de deux mois, le Paris Saint-Germain a vaincu Monaco (4-1), vendredi 7 février au Parc des Princes, à Paris, assurant un peu plus sa suprématie sur la Ligue 1. Une victoire tout en flamboyance, à l’image du doublé signé par Ousmane Dembélé, décidément en grande forme.
Les Parisiens engrangent un peu plus de confiance avant d’affronter Brest, mardi, en barrages de la Ligue des champions. Les Bretons l’ont, eux aussi, emporté vendredi à Nantes (0-2).
Côté PSG, le milieu portugais Vitinha, tout juste reconduit jusqu’en 2029, comme Hakimi et Mendès, a ouvert le score sur un coup franc puissant de 25 mètres qui a trompé le gardien monégasque Radoslaw Majecki, pas très bien placé (1-0, 6e). Vitinha signe ainsi son quatrième but en championnat de la saison.
Au cœur d’une première période très animée et avec une large possession parisienne (75 %), Denis Zakaria a égalisé sur une superbe passe en profondeur de Magassa, aidé par l’espace laissé par la défense parisienne et par un mauvais placement de Gianluigi Donnarumma (1-1, 17e). Mais le défenseur parisien Willian Pacho, auteur d’un superbe geste défensif, a réalisé un retour décisif sur Takumi Minamino (24e), douchant les espoirs monégasques.
En deuxième période, Paris a accéléré le rythme grâce, d’abord, à la recrue géorgienne Khvicha Kvaratskhelia qui, après avoir été parfaitement servie par Bradley Barcola, s’est joué de la défense de l’ASM grâce à un crochet (2-1, 54e).
Trois minutes plus tard, c’est donc Ousmane Dembélé qui a conclu une belle action collective (3-1, 57e) d’une frappe puissante, avant de renouveler après un bon travail de Nuno Mendes (4-1, 90e). Il s’agit des 15e et 16e buts de l’international tricolore en championnat.
Avec 53 points, Paris devance l’Olympique de Marseille, son dauphin, qui se déplace à Angers dimanche, à 13 points. Monaco, en troisième position, pointe, lui, à 16 points du leader. Tout semble sourire au PSG qui a vu, avant le match, son entraîneur, Luis Enrique, prolongé jusqu’en 2027. Prochaine échéance pour les Parisiens, Brest, qu’ils affronteront mardi en Ligue des champions.
Brest en confiance
L’équipe bretonne, pour sa part, est remontée vendredi à la 7e place du classement de Ligue 1 en l’emportant à Nantes (0-2) face à une équipe qu’ils ont battue deux fois cette saison : 4-1 en championnat et 2-1 en Coupe, au Stade Francis-Le-Blé.
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Ce match a beaucoup ressemblé aux deux précédents. Les Nantais n’ont pas fait mauvaise figure mais ont pu mesurer tout ce qui les sépare d’une équipe en confiance, bien rodée et surtout réaliste.
Dès la 8e minute, sur un coup franc de Kenny Lala, Pierre Lees-Melou (qui n’était pas hors-jeu car la VAR a établi que Marcus Coco avait dévié la balle) a servi Ludovic Ajorque. Seul à quatre mètres du but grand ouvert, ce dernier a ouvert le score de la tête (0-1). Il s’agit du 14e but de Brest sur coups de pied arrêtés en championnat, l’un de ses principaux atouts.
Le principal reproche que Roy pourra faire à ses joueurs est d’avoir attendu la 5e minute du temps additionnel final pour faire le break sur un contre conclu par Lees-Melou (0-2). Une tête renversée au-dessus d’Ajorque (20e), qui a aussi vu Lopes gagner leur face-à-face après une passe sublime de Romain Faivre (37e), aurait pu le leur permettre dès le premier acte.
En seconde période, Mahdi Camara, à la conclusion d’une remontée de balle sublime, a raté le cadre (58e), tout comme Massadio Haïdara sur une frappe soudaine (73e). Mais ce gâchis n’est rien comparé à celui des Nantais qui n’ont cadré que deux tentatives sur quinze contre six sur dix pour les visiteurs.
Avec 31 points, les Finistériens remontent provisoirement à la 7e place du classement, tandis que Nantes, avec ses 21 points, peut trembler pour sa 14e place.
Pour Brest, en revanche, c’est une nouvelle victoire bienvenue après sa qualification, mardi, pour les quarts de finale de la Coupe de France (2-1) à Troyes (L2). De quoi faire un peu oublier la défaite sévère des Finistériens contre le Real Madrid (3-0) en Ligue des champions et le PSG (5-2) en championnat. Et reprendre son souffle avant le duel franco-français de la Ligue des champions.
